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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 13:48

A Courcôme, il est facile de croiser Franck de la Personne. Du côté de l'église par exemple dont il aime bien admirer l'architecture.

 

personne.jpgLe comédien vient se reposer en famille dans cette belle commune du canton de Villefagnan dès qu'il en a le loisir. Au passage, il n'hésite pas à donner un coup de pouce à la mise en scène des pièces jouées par l'amicale laïque. Tous les lundis, la salle socioculturelle de Courcôme voit les comédiens locaux répéter. Mais quand le comédien courcômois Franck de la Personne vient prendre le manche : "C'est du travail à dose professionnelle, dix ou douze séances pendant lesquelles on n'improvise plus, et on n'a plus le temps de souffler avant de jouer" confie Michel Duchiron, maire de la commune.

Franck est courtois, poli, sympathique. Apprécié de tous. Un artiste tout simplement !

 

 

Petite biographie

 

Il est né le 29 oct. 1963, fils de Jacques de La Personne et de Jacqueline Charlotte Poinson. En 1982, il suit les Cours Raymond Girard et obtient le prix Jean-Paul Belmondo. Dans les années 1983 et 1984, il anime l'émission de la jeunesse de Christophe Izard : Vitamine en prenant le nom de Victor. En 1986, il est diplômé du Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris.

 

Site officiel de Franck de la Personne

http://delapersonne.e-monsite.com/


Pour accompagner en personne,

Franck de la Personne,

et le connaître intimement,

suivez-le chez sa voyante.

 

 

Jean-Claude Vrillac a écrit ces lignes sur la famille de la Personne

 

Au centre du bourg de Courcôme, il y avait vers le XIV° ou le XV° siècles, au lieu dit la Chaussée une importante demeure... Cette pièce d'époque médiévale possède une magnifique fenêtre ouvragée ainsi qu'une cheminée monumentale.


Cette demeure est la propriété du vicomte de La Personne dont les ancêtres ne sont pas étrangers à la région, puisqu'ils étaient seigneurs de Barro.

 

Cette famille était venue dans la région pour « bouter les Anglais », durant la guerre de cent ans, et s'est implantée dans le Poitou à la fin des hostilités.


L'un des plus célèbres personnages de cette illustre famille fut incontestablement Jean de La Personne, chevalier, vicomte d'Acy, conseiller et chambellan du roi Charles VI de 1381 à 1385. Il fit hommage de sa terre d’Acy, acquit celle de Beu de Robert de Dreux en 1395, celle de Villers-Agron de Robert de Mornay, et en fit hommage au roi.

En 1386, il était capitaine pour le roi, garde du château de Rochefort sur Charente, puis capitaine de la Bastide de St.-Antoine de Paris.

De biens échus, acquis, il était, à sa mort, seigneur de Bue, de Nesle en Tardenois, de Challeranges en partie, seigneur de Morthemer près Soissons, vicomte d' Aulnay en Poitou, seigneur de Didonne, Mortagne, Saugeon, Cosnac, Coses, Fontaines, Fourras en Saintonge, Mehun-sur-Yèvre, de l’hôtel de la Salle et de Pandy en Berry, de Marsy en Nivernais, de Valery et de Villemain en Champagne, d'Esneval et Berreville en Normandie et vidame de Normandie.

Il eut d'autres biens dans le voisinage d’Amiens ; il y fut enterré le 19 décembre 1404 dans le cœur des Célestins d'Amiens, dont il était un des principaux fondateurs.

 

Il épousa :

  1. Marguerite de Mortagne, vicomtesse d'Aulnay, dame de Chef-Boutonne, de Mortagne sur Gironde, de Mirabel et de Cosnac ; elle était veuve de Jean de Clermont, seigneur de Chantilly, maréchal de France ;

  2. en secondes noces, il épousa Jeanne d'Esneval le 2 juillet 1388 ; elle était l'unique fille de robert d’Esneval, vidame de Normandie et d' Isabeau de Mallesmains, dame de Berreville en Caux.

La Personne porte :

« de gueules à trois pattes de griffons d' or posées 2 et 1 ».
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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 10:20

Les jeunes comédiens ont inauguré fortissimo la nouvelle salle des fêtes.  La Salamandre est une nouvelle chance pour la culture en Nord-Charente.

Le spectacle joué sous les auspices de Mozart a validé tous les choix de la municipalité. Pour les petits Sallois d'antan comme le maire, Gérard Sorton, qui pêchaient la salamandre dans la bascule à blé près de l'ancienne salle des fêtes, la Salamandre est un lieu de rendez-vous.

 

julien_marchand.jpg

Un spectacle haut en couleur.

En trois mois, les jeunes de Salles ont monté un spectacle : "Wolfang Amadeus M. Le destin d'un prodige". Parisien de naissance, Julien Marchand s'est posé en famille à Salles. Il a 23 ans, est acteur et comédien, formé aux cours Florent après une étape à Angoulême, il a monté la compagnie Cooliss (1) : "Gérard Sorton m'a montré la salle et proposé une création". Simple ! Vingt-cinq jeunes en tout, dont vingt-deux en scène. Une grande équipe, à moitié professionnelle, 70 costumes sur mesure, 35 maquillages, des décors. Julien joue Mozart et fait la mise en scène. Vingt chorégraphies s'enchaînent sous les jeux de lumière et les effets : danse classique, contemporaine, jazz. Le spectacle en deux actes dure deux heures et vingt minutes. Joué trois fois à guichet fermé à Salles, il sera proposé le 6 novembre 2010 à l'espace Frankin.

Nicolas Beaupuy est aussi en scène, c'est le binôme de Julien depuis six ans. C'est lui qui crée les jeux de lumière, il va bientôt ouvrir à Angoulême "4 Ever Concept" pour proposer ses savoir-faire en matière de clips, courts-métrages, etc.

Alicia Bourbon, 21 ans, ne savait ni chanter ni danser. Ce qui n'est visiblement plus le cas après trois mois de répétition intensive. "C'est plus intéressant de travailler avec des personnes qui n'ont jamais fait de théâtre, ils sont plus ambitieux de réussir, Alicia en donne la preuve" confie Julien qui va ouvrir son école de théâtre à Angoulême. Il organisera des stages d'acteur face à la caméra "On stage", les inscriptions débuteront en juin, la formation en septembre.<p/>La Salamandre a fait la preuve de sa polyvalence. "On pourra même accueillir des artistes en résidence, sourit Gérard Sorton, en pensant aux gîtes de MARPEN autour de l'ancien prieuré."

On Stage à Angoulême : http://www.ecole-onstage.fr/

Cooliss : http://www.coolyss.fr/

Contact Julien Marchand : tél. 06.35.19.38.85

 

tableausdf.jpg

Peinture murale de Mme Poux dans l'entrée de la Salamandre.

 

Une antenne de l'école théâtre et cinéma de Julien Marchand

 

Julien Marchand a ouvert son école «On Stage», école de théâtre et de cinéma, à Angoulême dans la galerie commerciale de Saint-Cybard. Avec une antenne dans le bourg de Salles-de-Villefagnan.

«C'est une école pour tous niveaux, tant les passionnés que les débutants» dit-il. Les cours auront lieu le mercredi et le samedi à Angoulême, puis le jeudi soir à Salles-de-Villefagnan. Le tarif varie en fonction du lieu (à Angoulême : 400 euros pour l'année ; 250 euros à l'année à Salles-de-Villefagnan).

«Cette école dont j'assurerai les cours, décline plusieurs originalités» ajoute-t-il. Des cours de théâtre seront mêlés aux cours de cinéma, de grands comédiens comme Annie Grégorio, Gérard Hernandez et plein d'autres se déplaceront pour intervenir dans ces cours pour parler de leur expérience et jouer des scènes avec les élèves. Pendant les vacances scolaires, des stages seront assurés notamment en comédie musicale, tournage de court-métrage, ou pour l'improvisation. Et deux spectacles seront organisés à Angoulême en fin d'année, à l'espace Franquin, mêlant les élèves de Salles-de-Villefagnan à ceux d'Angoulême.

Site Internet : http://www.ecole-onstage.fr

 

sdf.jpgEntrée de la salle des fêtes de Salles-de-Villefagnan.

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 10:06

Charles Jeandel,  c'était un artiste peintre et un photographe, Charles François Jeandel résidait au logis de Chaumont à Salles-de-Villefagnan au début du XXe siècle.

 

L'un de ses tableaux dans l'hôtel de ville d'Angoulême.  

 

Charles-François Jeandel (né 1859 à Limoges - dcd 1942 à Angoulême) avait embrassé une carrière de peintre mais faute de succès, il quittera Paris pour s'installer en Charente en 1898. Il épouse alors Madeleine Castet (1877-1963), encore mineure et de 18 ans sa cadette. Il sera membre de la SHAC.

 

Peintre et photographe, une partie de ses oeuvres peut surprendre.


  http://www.marquis-noir.com/coupcoeur/jeandel.html


Ce site Internet évoque son oeuvre d'après le travail réalisé par Hélène Pinet qui a écrit un article de 10 pages illustrées dans l'album N°16 de la Revue du Musée d’Orsay consacré à la photographie. (1) Hélène Pinet nous a contacté par Internet en 2004, nous l'avons reçu à Villefagnan en 2004 et le docteur Yves Sauteraud a accepté de la guider dans ses recherches locales, tant au logis de Chaumont qu'à Angoulême.


Voir cette page du Musée  d'Orsay.


Et cet article de LIBERATION.

 

 

(1) Ces photographies étaient jusqu'en 1987, dans la collection de la famille Braunschweig. Elles ont été cette même année, acceptées par l'Etat à titre de don de la famille Braunschweig, en souvenir de la galerie Texbraun (comité du 08/01/1987, conseil du 14/01/1987, arrêté du 22/01/1987).

 

Histoire des Jeandel à Salles-de-Villefagnan


http://pascal.baudouin.pagesperso-orange.fr/histsalles.htm

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 17:53

Le comédien Raymond Fiabane a trouvé au Petit-Breuil de Bernac, près de Ruffec en Charente, un havre de paix propice à la création entre deux représentations. Un lieu féerique pour se ressourcer et imaginer les textes et les décors de ses nouveaux spectacles qui parcourront le monde.

 

Raymond Fabiane est membre de la Cie Chercheurs d'Art Enkor.

http://chercheursdartsenkor.fr/


Contact : Raymond Fabiane, le Petit Breuil, 16700 BERNAC, tél. 05.45.89.35.65 ou 06.80.65.57.06.
E-Mail : raymond.fiabane57@orange.fr

 

 

C'était en 2005. "J'étais en tournée dans la région, invité par Chemins de Traverse, dit-il, ma femme m'accompagnait. On essayait alors de quitter la Lorraine et d'aller vers le Grand-Ouest. On avait une vue sur un terrain près de Saintes pour ériger une maison en bois, mais le permis de construire n'aurait pas été accepté." En se rendant jouer à Poursac, il passe par Verteuil et s'arrête. "Une affichette sur une vitrine proposait une maison à vendre". Une maison en bois, à Bernac, dans les bois.

 

poucet_raymond_fabiane.jpgCharentaises et  joli feuillage, Raymond se fait petit Poucet.

L'astuce du comédien le raccourcit de 40 cm (magie) !


Raymond Fiabane est né en 1951 dans un bassin sidérurgique du côté de Metz. "Ma famille, dit-il, c'est un brassage de culture : Allemand, Italien, Autrichien, Belge, des mineurs et des employés de fonderie. J'ai connu le racisme". Ce qui l'amènera à travailler sur la mémoire ouvrière, comme en 2000 quand il se fait "archéologue du futur". Il érige un monolithe de fer contenant deux cents objets collectés sur une année, "scellés dans l'acier pour cent ans".


Il a débuté en tant qu'instituteur, se faisant comédien pendant ses loisirs. Mais en 1980, il tourne la page. Et depuis vingt sept ans, il écume sans relâche les scènes, en France et à l'étranger. Au sein d'une troupe ou seul en scène, dans "Le véto libraire". "Je l'ai joué huit cent fois, depuis six ans".

 

veto_libraire.jpg

 

Il a joué le Véto Libraire au logis de Tessé (16) 

... fête du patrimoine, dimanche 19 septembre 2010.


Il s'amuse en évoquant ses succès : "On avait imaginé des spectacles de Noël à la maison. On choisissait plusieurs demeures, ce sont cent personnes reçues dans chacune, on les chaussait, cent paires de pantoufles. Les comédiens les accueillaient par fournées de quinze, à la cuisine, dans la salle à manger, à la cave".


Le comédien est un bricoleur astucieux. Il ajuste les supports en bois d'une yourte mongole destinée aux répétions. "C'est une grande toile de tente, dit-il, elle pourra loger sur place de nombreux campeurs". Au milieu de son atelier, il réalise le prototype du décor de son prochain spectacle : "Le petit poucet a grandi" (devenu G. Poucet NDLR). "Je conçois le système et j'en confie la réalisation à un plasticien". Il lui faut être inventif pour se donner la taille d'un nain. Un fabuleux secret !

 

"Je connais le secret pour grandir" s'exclamera le petit Poucet. "Partir, voyager, faire le plus possible de choses".

 

poucet_raymond_fabiane2.jpg

 

Raymond Fiabane ne peut s'empêcher de ramasser des cailloux sur le lieu de chacun de ses spectacles - il les expose partout chez lui - a trouvé le bon chemin. Il veut conserver son âme d'enfant. "Je revendique l'impériosité de l'enfance au fond de sa légèreté. Ce spectacle, c'est un travail d'écriture sur le désir de rester petit, de garder en soi le petit ours qui sommeille".

 

Raymond Fabiane est membre de la Cie Chercheurs d'Art Enkor.

 

http://chercheursdartsenkor.fr/


Contact : Raymond Fabiane, le Petit Breuil, 16700 BERNAC, tél. 05.45.89.35.65 ou 06.80.65.57.06.

E-Mail : raymond.fiabane57@orange.fr

 

Ce que nous aimons chez Raymond Fiabane, c'est aussi son dévouement aux autres artistes. il aime les encourager, les pousser vers le succès.

 

Exemple avec un circassien :

tesse_070.jpg

Un baron perché en pleine canopée.

 

Alex Trillaud avait flanqué le 19 septembre son baron devant le logis de Tessé, fenêtres en vis-à-vis. Pas d'escalier tournant pour visiter mais un mât chinois. Juste une question de souplesse. Le baron perché ne descendra jamais des arbres de cette canopée qu'il colonise définitivement. Sa vie en dépend, il dit qu'il en mourrait s'il touchait le sol. Malgré les implorations de sa partenaire de scène qui tente de forcer son retour avec des cagouilles à toutes les sauces. Ecoeurant ! Et des partenaires il y en a d'autres dans le public. Il s'y trouve une baronne à son goût : Marie Manguy qui se laissera happer pour se nicher sur la balançoire. L'un des nombreux accessoires mis en scène autour du mât chinois... Alex Trillaud a grimpé toutes les étapes d'une bonne formation circassienne. Au lycée de Châtellerault, option arts du cirque, il a choisi le mât chinois appris la danse, l'acrobatie, la capoeira, la musique et la marionnette. En 2006 c'est la rencontre avec un ancien professeur du Cirque du Soleil : M. Tian qui sera son maître d'apprentissage au centre des arts du cirque de Lomme (59), près de Lille.

Raymond Fiabane, en «Monsieur Bricolage» du spectacle, a aidé à la mise en scène de cette œuvre oxygénée par Alex Trillaud, l'un de ses nombreux poulains.


Le nouveau spectacle "Plume d'Ours"

Cliquer sur ce lien pour découvrir "Plume d'Ours"

1bernac_raymond_fiabane_repetition_page1.jpg

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 14:12

Se rencontrer pour mieux se connaître et s’apprécier, pour mieux se comprendre, c'est le challenge de l'association "Le Coq et la Rose".

 

coq_rose.jpg

Les Anglais ont exposé leur besoin de savoir parler mieux notre langue sans pour autant en passer par des cours. Pour eux, plus simplement, des réunions pourraient être mensuelles, le samedi après midi de préférence : «Merci de nous parler plus lentement pour que nous ayons le temps de vous comprendre, reprenez-nous à chaque fois que nous le méritons, mais ceci dans un esprit constructif, et non pour se moquer ».

 

Ces nouveaux habitants estiment que les Empuréens pourraient de cette façon, apprendre à leur tour, avantageusement, quelques mots d'anglais.


Alain Etourneaud, maire d’Empuré, est ravi de voir les participants créer une association loi 1901 pour soutenir ce projet : «Afin que ces rencontres s'officialisent». Avec en vue d’autres projets pour transformer cet essai. Alain Etourneaud a accueilli avec enthousiasme cette idée "en cautionnant cette initiative dans ma commune parce que je suis absolument favorable au rapprochement des gens de bonne volonté".

 

De l'eau a coulé en Manche et les échanges sont très nombreux autour du Méridien. Les adhérents et leurs amis visitent la région, participent à des Quizz, à des journées linguistiques, le tout dans la bonne humeur, la convivialité, la gourmandise, l'humour.

 Contact : Judith Macarthur, tél. 05.45.30.70.63.



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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 19:29

leslie_hall.jpg

 

Le trompettiste Leslie Hall en concert en l'église de Paizay-Naudouin.

 

Chaque mois, à 20h, le 1er mercredi à l'auberge du Méridien se réunit le «Paizay Folk Club», pour faire découvrir la musique d'Ecosse, d'Irlande, du Pays de Galles et d'Angleterre. Et pour chanter, jouer, écouter de la musique dans une ambiance chaleureuse et amicale.

 

Entrée gratuite. Renseignements auprès du trompettiste Leslie Hall (1), tél. 05.45.71.43.22.

 

(1) Leslie Joseph Hall est né à Salford (dans le Lancashire) en 1940 et a commencé à étudier le cornet en 1948. Son engagement musical commença dans des «brass band» à Manchester dès l’âge de dix ans. Il achète une première trompette en 1954 et s’implique dans le jazz moderne. Depuis son installation en France, il a joué avec l’orchestre franco-britannique «GB Jazz ensemble» et maintenant au sein du «Big Band Cellois». Il aime participer aux cérémonies du souvenir devant le monument aux morts en se chargeant des sonneries, ses interventions musicales sont très appréciées.

 

jeunes9.jpg


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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 09:56

Vous souvenez-vous de ce couple inséparable qui trônait sur la pierre de l’évier de toutes les bonnes maisons avant que ne s’y installe le robinet de l’adduction d’eau ?


 

cassotte1.jpg

 

Sans hésitation : « La cassotte et son seau ! »

 

Un seau d’eau qu’il fallait quérir au puits familial ou communal. Une corvée qui incitait chacun à économiser l’eau.

Le terme de cassote était employé pour certaines roues de moulins. Au moulin de Siarne à Ebréon selon cet extrait d’un arrêt préfectoral en 1803 : «…on observe qu’anciennement, les ci-devant religieuses de Tusson ont fait édifier sur le même sol un moulin à bief qui, quoi qu’avec un saut médiocre faisait dès alors sortir les eaux hors de leur lit et nuisait à une assez bonne partie des domaines des propriétaires actuels. Les plaintes de ceux-ci atermoyèrent les religieuses qui ont abandonné l’usage de leur moulin, lequel après un certain temps était tombé en déconfiture, les citoyens Marché et Labarde en arrentèrent le sol des dites religieuses, ils y firent un moulin (en 1774) pour ainsi dire à neuf et ils en firent un nouveau plan ; au lieu d’une roue à pied, ils en firent deux à cassottes et pour cela ils rehaussèrent l’étang et la chute des eaux de plus de 10 pieds ou 2 mètres...» On entend dire aussi coussotte.

 

Quel génial inventeur que celui de la cassotte !

 

Il suffisait de remplir cet ustensile en puisant dans le seau, de l’installer sur ce dernier et de laisser couler l’eau fraîche sur ses mains. Ou de l’élever au dessus de son visage pour boire à la régalade ! Le trop plein d’eau était reversé aussitôt dans le seau.

Le cassottes ont été fabriquées en bois, en terre cuite, en cuivre, en laiton, en fer blanc et en plastique.

Le véritable nom de l'ustensile est secote ou secotte, primitivement en bois d'aulne, et successivement en fer battu et en fer blanc. Ce nom de secote semble s'être appliqué à tout objet qui laissait tomber l'eau de haut, notamment aux petits aqueducs amenant le plus haut possible l'eau des ruisseaux de faible débit aux petits moulins établis sur leur cours, que ces aqueducs maçonnés laissaient tomber perpendiculairement et de haut sur la roue à aubes. On les appelait des moulins à secotes. Quessotte, cassotte, coussote sont des déformations du véritable nom.

 

cassotte2

 

La secotte était placée horizontalement sur l'un des deux seaux situés sur l’évier. Son usage essentiel était de laisser pisser l'eau nécessaire au lavage des mains, posée pleine, ainsi qu'il est dit plus haut, et, subsidiairement, servait à boire, soit au moyen de son bassin, soit par son tuyau ou trutte.

Les secotes, façonnées dans une moitié de rondin d'aulne de 15 cm environ de diamètre, avaient un peu la forme générale des cuillers à remuer la salade, mais le bassin, plus profond et légèrement ovale, et le dessous de celui-ci légèrement aplati pour éviter le versement.

 

De même que les pelles à grains en bois de marronnier, on les achetait à la grande foire de la Saint-Laurent (10 août) à Charroux, le 30 août à Sauzé, ou à la Saint-Simon à Ruffec. Elles étaient l'oeuvre de petits artisans charentais ou des Deux-Sèvres. De même, les seaux, qui étaient en bois et non ferrés, les pièges à taupes en bois, les jougs à boeufs, les rouelles de charrues et de brouettes, les écuelles tournées.

Dans les anciens inventaires. les notaires ont complètement négligé ces ustensiles, de même que la poterie de terre.
On ne trouve aucune trace ni des uns ni des autres ; seulement quelques rares chaleuils, alors qu'il y en avait  également dans tous les ménages.
A l'époque moderne, les notaires mentionnaient « deux seaux et leur godet » ; la secotte était devenue godet ; même sous ce vocable, on constatait sa persistance.

 

A noter, dans les devinettes proposées autrefois aux veilleurs :

  • « Qui est-ce qui monte sur son père nourricier pour pisser ? »
  • Réponse : « La secotte »…

Le peu de valeur pécuniaire des secotes, des pelles en bois, de la poterie de terre et, en général, de tous les objets de peu de valeur dont était autrefois pourvu chaque ménage, est la seule cause de la carence que l’on constate à leur sujet dans les anciens inventaires. 

 

Redécouvrons donc nos cassottes, et ne laissons pas les derniers exemplaires partir à la déchetterie. Une fois « petassées » et rétamées(vous souvenez-vous du passage du rétameur dans nos villages ?) elles pourront nous rendre encore de fiers services.

 

Pour en savoir plus et voir d'autres cassottes visitez cette page du même auteur : http://pascal.baudouin.pagesperso-orange.fr/cassotte.htm

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 17:16

LE BLOG DES ARTISTES OUBLIES

 

Admirez en haut sur scène entre les rideaux :

A gauche : Chassino ; au milieu : Marffa la Corse ; à droite, C. Lestin.


Commençons par les artistes de Loubillé qui ne sont pas les seuls à être oubliés. Cette petite commune du sud des Deux-Sèvres a vu naître deux enfants exceptionnels et résider des phénomènes : Chassino (1869-1955), ombromane international - et son fils prestidigitateur dit Grand’Louis (1901-1969) ; C. Lestin (1886-1917), habile auteur de cartes postales légendées en patois ; enfin elle a accueilli de 1940 à 1955 une dompteuse de fauves qui fera une carrière internationale : Marffa la Corse (1908-1997) - on écrit souvent Marfa la Corse.

Je vous propose avec l'aide de Patrick Ricard de raconter leur histoire et illustrant de photos et de liens vers d'autres sites pertinents, avec vidéos éventuellement.

Nous avons ajouté l'histoire d'autres artistes liés au Nord-Charente, au sud des Deux-Sèvres, de la Vienne, ou à la Charente-Martitime. Et des artistes contemporains de renom.

Et nous nous sommes permis de vous parler de chez nous, voire en patois avec toutes les cartes postales de C. Lestin, ou presque. Nous vous invitons à visiter tout ce joyeux théâtre en vous amusant.

Pascal Baudouin 

  

loubille3

 

Poursuivre la visite de Loubillé sur le site de cette commune :

http://www.loubille.fr/

 

 

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AVANT DE LES OUBLIER

 

Puisque nous avons décidé de mettre en valeur les enfants de la commune, nous avons décidé d'ajouter des pages pour évoquer les martyrs et les Morts pour la France. Afin d'aider les généalogistes et ceux qui recherchent des membres de leur famille.

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LA COMMUNE DE LOUBILLÉ


Aujoud’hui, la commune de Loubillé se situe dans le département des Deux-Sèvres, en Région Poitou-Charentes. Loubillé appartient au canton de Chef-Boutonne et à l'arrondissement de Niort. Les habitants s'appellent les Loubilléens. La superficie est de 21,5 km². Loubillé porte le code Insee 79154 et est associée au code postal 79110. Géographiquement, elle se situe environ à une altitude de 103 mètres.

 

loubille_ciel.JPG

Vue du ciel :

- au premier plan à gauche, l'église ; à droite la mairie...

- au fond et à gauche, les deux dernières maisons (propriété Chassino).

 

loubille3-copie-1

 

 

loubille4.jpg

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Présentation

  • : Le blog de artistesdeloubille.over-blog.com
  • : Chassino ombromane antipodiste international, Marffa la Corse dompteuse de fauves (et Martha la Corse), C. Lestin auteur de cartes postales en patois, plein d'artistes à découvrir...
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